Le travail de Nicolas Delprat repose sur la mémoire de la lumière. S’appuyant sur l’héritage qui traverse l’histoire de l’art, de l’invention de la photographie aux néons de Dan Flavin en passant par les environnements de James Turrell, les sujets des peintures et installations de Nicolas Delprat visent à nous entraîner vers une réflexion sur la valeur de la lumière en peinture. . Nicolas Delprat travaille en superposant des parties, en recouvrant des parties, en effaçant pour apporter plus d’ouvertures et de passages lumineux à la lumière. Ses peintures représentent une jonction dans un espace, qui passe de l’un à l’autre, puis à l’infini. Ainsi, une tension, un équilibre entre solidité et mouvement, émane de ses œuvres. Pour l’artiste, il s’agit de créer un « début d’histoire ». Le spectateur peut alors imaginer lui-même l’histoire, par exemple avec un événement qui pourrait survenir ou avec un phénomène du passé, resté dans sa mémoire.
Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon (1997), il réalise en 1998 un DESS international à Nantes, France. En 2017, grâce à une installation dans le village abandonné d’Egulbati en Navarre, l’artiste est invité en résidence à la Casa Velazquez à Madrid. Ses œuvres se retrouvent dans de nombreuses collections privées et publiques.
Il est représenté en Belgique par la galerie Michèle Schoonjans.
Données pratiques
Dimanche 17 mars
De 11h à 12h30
Bruxelles, adresse communiquée à l’inscription
