Visite de l’atelier et de la collection d’Arpaïs du Bois et de Roger Szmulewicz
Dans le cadre d’une rencontre entre des passionnés d’art et des professionnels de l’art, le Cercle d’Art Contemporain est heureux de vous convier chez Arpaïs du Bois et Roger Szmulewicz.
  • Visite de l’atelier d’Arpaïs Du Bois/ maison:
Celui-ci est situé au rez-de-chaussée de la demeure d’Arpaïs et de Roger Szmulewicz dans laquelle nous visiterons leur collection très personnelle est axée – née de leur passion commune pour la photographie et les œuvres sur papier – sur des œuvres d’artistes belges et internationaux et qui s’étend principalement des années 60 à ce jour.
De par le métier de galeriste de Roger et celui d’artiste d’Arpaïs, ils ont une relation très concrète et très intime avec les œuvres parmi lesquelles ils vivent. Les liens d’amitié avec les artistes de la galerie, les collègues et amis avec qui des échanges se font, l’admiration portée à d’autres sont les fils conducteurs de cette collection. Cette dernière oscille entre figuration et abstraction, mais également vers la poésie et le concret, le rêve et l’ancrage dans la société et le monde de l’art. L’humour non plus n’y manque pas.Thèmes que l’on retrouve d’ailleurs dans l’œuvre d’Arpaïs. Dès lors l’atelier et l’habitation forment un seul univers.
  • Les artistes de la collection:
On y trouvera Patrick Van Caeckenbergh côtoyant William Klein. Malick Sidibé en conversation avec Mario De Brabandere. Saul Leiter le photographe, mais aussi Saul Leiter le peintre. Yamamoto Masao et Tony Cragg.
Silvia Bächli et Sandra Vasquez de la Horra entre Philippe Vandenberg et Walter Swennen.
La liste est longue comme celle des membres d’une grande famille très proche et très aimante.
Arpaïs et Roger vivent et travaillent ensemble et collectionnent ensemble. Tout cela se tient et se renforce.
  • Sur l’artiste Arpäis du Bois

Le travail de la dessinatrice-peintre Arpaïs Du Bois est souvent décrit comme étant une œuvre qui traite du ‘vide’. Un vide voulu ou imposé pour parer la réalité d’un monde extérieur chaotique, écrasant, indomptable. Ces carnets journaliers, remplis de façon convulsive nous montrent des synthèses d’images qui évitent de fixer une vérité. Car il n’existe ni vérité, ni réalité. Il n’en existe que des perceptions.

Et c’est cela qu’elle déchiffre et note sur papier, ce qu’elle transforme par l’aventure du trait, par le jeu des couleurs. Ses carnets qui renferment des formes précises, touchantes et des phrases éparses, positionnées minutieusement sur fonds laissés vierges, sont les éléments de construction de ses expositions et publications. Ensuite ces pages sorties directement des cahiers sont alors réassemblées, repositionnées afin de former de nouvelles constellations. Ces dernières possèdent toutes un très haut degré de force poétique en même temps qu’une extrême fragilité.

  • Son oeuvre:

Elle-même dit que sa préoccupation majeure est une bataille contre l’oubli, contre le temps qui passe. Le travail qu’elle a développé de noter ce que d’autres ne voient pas, de commenter des soi-disant trivialités, en tendant l’arc entre l’image et le mot, a fait d’elle une observatrice féroce et une commentatrice aussi bien des petits systèmes qui nous emprisonnent que du monde global dans lequel nous essayons de faire fonctionner ces mêmes systèmes.

Arpaïs s’auto-adresse ses remarques pointues mais elle les partage aussi avec les spectateurs. Son travail veut ralentir le temps, veut poser les questions qui devraient être posées, veut éviter d’être absorbé par le courant de la vie et ainsi d’être incapable de dire ‘non’. Ralentir lui permet de regarder vers le bas, le haut et à côté au lieu de toujours tout droit. Le dessin est pour elle la continuation de la pensée. Elle est dessinatrice/penseuse, penseuse/écrivain, écrivain/dessinatrice. Elle est matérialisatrice. Son œuvre n’est pas catégorisable. Elle se dresse de façon convaincante parallèlement aux courants actuels anecdotique-illustratif-narratif ou minimaliste-abstrait du dessin contemporain. Malgré le fait que ses dessins et peintures sont des maillons d’une longue chaîne, ils sont chacun séparément une affirmation.

Alors nous espérons partager cette belle rencontre ensemble.

Données pratiques
Lieu: Anvers (adresse communiquée à l’inscription)
Date: dimanche 24 novembre
Horaire : 11h à 12h30 / 14h30 à 16h (attention places limitées)

novembre 24 @ 11:00
11:00 — 12:30 (1h 30′)

Anvers

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